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Généralisation du Théorème de Zeckendorf

Rachid CHERGUI
USTHB, Faculty of mathematics
P.B. 32, El Alia, 16111, Bab Ezzouar, Algeria
[email protected]
The research is partially supported by ATN laboratory of USTHB University.
( Mathematics Subject Classifications: 05A10, 05A17, 11B39, 11B50.)
Abstract

On consiste a présenter d’abord le Théorème de Zeckendorf avec ces deux versions Fibonacci et Luca .
Dans ce papier on obtient un résultas sur la généralisation du théorème Zeckendorf pour les nombres de Fibonacci généralisé (multibonacci). De tels résultats trouvent des application dans la théorie du codage.

1 Introduction

Depuis l’existence de la suite de Fibonacci et lucas, les chercheurs ne s’arrêtent pas a trouver des applications de cette suite dans des différents domaines. Le théorème de Zeckendorf, dénommé ainsi d’après le mathématicien belge Édouard Zeckendorf, est un théorème de théorie additive des nombres qui garantit que tout entier naturel N peut être représenté, de manière unique, comme somme de nombres de Fibonacci distincts et non consécutifs. Cette représentation est appelée la représentation de Zeckendorf de NN.
Rachid chergui a étudier sur l’arithmétique de Zeckendorf. Dans ce papier on s’intéresse a sa généralisation.

2 Théorème de Zeckendorf pour les nombres de Fibonacci

Le Théorème de Zeckendorf, nommé de son fondateur belge Edouard Zeckendorf, est un théorème pour la représentation des entiers comme somme de nombres de Fibonacci.

Theorem 1.

Chaque entier positif peut être représenté d’une manière unique comme somme de nombres de Fibonacci de tel sorte qu’il n’existe pas deux nombres de Fibonacci consécutifs. Autrement dit, si nn est un entier positif

n=r=1erFrn=\sum_{r=1}^{\infty}e_{r}F_{r}

er{0,1},er=1er+1=0e_{r}\in\{0,1\},e_{r}=1\Rightarrow e_{r+1}=0 et pour un nombre fini de coefficients ere_{r} sont non nuls.

Preuve. le Théorème de Zeckendorf a deux parties :

Existence : chaque entier positif nn a une représentation de Zeckendorf.

Unicité : chaque entier positif n’a pas deux représentations différentes de Zeckendorf.
La première partie du Théorème de Zeckendorf(existence) peut être prouvée par induction. Pour n=1,2,3n=1,2,3 elle est vraie, pour n=4n=4 on a 4=3+14=3+1. Maintenant, supposons que chaque entier a une représentation de Zeckendorf. Si k+1k+1 est un nombre de Fibonacci alors c’est fini, sinon il existe jj tel que Fj<k+1<Fj+1F_{j}<k+1<F_{j+1}. Considérons a=k+1Fja=k+1-F_{j}.

Comme a<k,aa<k,a a une représentation de Zeckendorf; de plus Fj+a<Fj+1F_{j}+a<F_{j+1} donc a<Fj1a<F_{j-1} donc la représentation de Zeckendorf de aa ne contient pas Fj1F_{j-1}. Alors k+1k+1 peut être représenté comme a+Fja+F_{j}. De plus, il est clair que chaque représentation de Zeckendorf correspond à un seul entier. La seconde partie du Théorème de Zeckendorf (unicité) requiert le lemme suivant :

Lemma 1.

La somme des éléments d’un ensemble non vide de nombres de Fibonacci distincts, non-consécutifs de plus grand nombre FjF_{j} est strictement inférieur à Fj+1F_{j+1}.

Preuve. Maintenant, on prend deux ensembles de nombres de Fibonacci distincts, non-consécutifs SS et TT qui ont la même somme. Éliminons les nombres communs pour former des ensembles SS_{\prime} et TT\prime qui n’ont aucun nombre commun. On veut montrer que SS\prime et TT\prime sont vides i.e S=TS=T.

Premièrement, on montre qu’au moins un des ensembles SS^{\prime} et TT\prime est vide. Supposons le contraire, soit FsF_{s} le plus grand nombre de SS^{\prime} et FtF_{t} le plus grand nombre de TT\prime sans perte de généralité, supposons que Fs<FtF_{s}<F_{t}. Alors par Lemme 13, la somme de SS^{\prime} est strictement inférieur à Fs+1F_{s+1}, et donc strictement inférieur à FtF_{t}, mais il est claire que la somme de TT\prime est au moins FtF_{t}.

Cela veut dire que SS ’ et TT\prime ne peuvent pas avoir la même somme, et alors SS et TT ne peuvent pas avoir la même somme.

Donc notre supposition est fausse.

Si SS^{\prime} est vide et TT^{\prime} est non vide alors SS est un sous ensemble de TT, et alors SS et TT ne peuvent pas avoir la même somme. Similairement on peut éliminer le cas ou SS ’ est non vide et TT\prime est vide. Le seul cas qui reste est que SS\prime et TT\prime sont vides, donc S=TS=T.

On conclut que quelque soient deux représentations de Zeckendorf qui ont la même somme doivent être identiques.

3 Théorème de Zeckendorf pour les nombres de Lucas

Il est connu que les nombres de Lucas sont complets[1] au sens que chaque entier positif peut être représenté comme somme de nombres distincts de Lucas. En général, ses représentation ne sont pas uniques par exemple 4=L3=L1+L2,12=L1+L3+L4=L0+L2+L44=L_{3}=L_{1}+L_{2},12=L_{1}+L_{3}+L_{4}=L_{0}+L_{2}+L_{4}.

Avant d’énoncer le Théorème, certains Lemmes sont utiles :

Lemma 2.

Ln1=Ln1+Ln3+Ln5++L1,2(n)L_{n}-1=L_{n-1}+L_{n-3}+L_{n-5}+\ldots+L_{1,2}(n), pour n2n\geq 2

L1,2(n)={2L1 si n pair L2 si n impair L_{1,2}(n)=\left\{\begin{array}[]{l}2L_{1}\text{ si }n\text{ pair }\\ L_{2}\text{ si }n\text{ impair }\end{array}\right.

Preuve. on va monter ce Lemme par récurrence sur nn : Si nn est pair, posons n=2kn=2k on a L21=31=2=2L1L_{2}-1=3-1=2=2L_{1} vérifie le lemme. Supposons que l’égalité est vraie pour l’ordre nn et montrons qu’elle est vraie pour l’ordre n+1n+1. On a

L2k1=L2k1+L2k3+L2k5++L3+2L1L_{2k}-1=L_{2k-1}+L_{2k-3}+L_{2k-5}+\ldots+L_{3}+2L_{1}

on rajoutant L2k+1L_{2k+1} des deux cotés on aura

L2k+1+L2k1=L2k+1+L2k1+L2k3++L3+2L1L_{2k+1}+L_{2k}-1=L_{2k+1}+L_{2k-1}+L_{2k-3}+\ldots+L_{3}+2L_{1}

or L2k+1+L2k=L2k+2L_{2k+1}+L_{2k}=L_{2k+2} donc

L2k+2=L2k+1+L2k1+L2k3++L3+2L1L_{2k+2}=L_{2k+1}+L_{2k-1}+L_{2k-3}+\ldots+L_{3}+2L_{1}

ce ci est égale à

Ln+2=L(n+2)1+L(n+2)3+L(n+2)5++L3+2L1L_{n+2}=L_{(n+2)-1}+L_{(n+2)-3}+L_{(n+2)-5}+\ldots+L_{3}+2L_{1}

et on a bien l’égalité du lemme.

si n\mathrm{n} est impaire, posons n=2k+1n=2k+1.

on a L31=41=3=L2L_{3}-1=4-1=3=L_{2}, vérifie le lemme.

Supposons que l’égalité est vraie pour l’ordre nn et montrons qu’elle est vraie pour l’ordre n+1n+1. On a

L2k+11=L2k+L2k2+L2k4++L4+L2L_{2k+1}-1=L_{2k}+L_{2k-2}+L_{2k-4}+\ldots+L_{4}+L_{2}

on rajoutant L2k+2L_{2k+2} des deux cotés on aura

L2k+2+L2k+11=L2k+2+L2k+L2k2+L2k4++L4+L2L_{2k+2}+L_{2k+1}-1=L_{2k+2}+L_{2k}+L_{2k-2}+L_{2k-4}+\ldots+L_{4}+L_{2}

or L2k+2+L2k+1=L2k+3L_{2k+2}+L_{2k+1}=L_{2k+3}, donc

L2k+3=L2k+2+L2k+L2k2+L2k4++L4+L2L_{2k+3}=L_{2k+2}+L_{2k}+L_{2k-2}+L_{2k-4}+\ldots+L_{4}+L_{2}

en remplaçons nn par 2k+12k+1 dans l’égalité précédente on aura le résultat

Ln+2=L(n+2)1+L(n+2)3+L(n+2)5++L4+L2L_{n+2}=L_{(n+2)-1}+L_{(n+2)-3}+L_{(n+2)-5}+\ldots+L_{4}+L_{2}

Donc le lemme est vrai dans les deux cas.

Lemma 3.

Ln+2=1+i=0nLiL_{n+2}=1+\sum_{i=0}^{n}L_{i} pour n0n\geq 0.

Preuve. On va démontrer ce Lemme par récurrence sur nn.

pour n=0n=0 on a L2=1+L1=1+2=3L_{2}=1+L_{1}=1+2=3. L’égalité est vraie.

Supposons qu’elle est vraie pour nn est montrons qu’elle est vraie pour n+1n+1.

on rajoutant Ln+1L_{n+1} des deux cotés de l’égalité on aura

Ln+2+Ln+1=1+i=0nLi+Ln+1L_{n+2}+L_{n+1}=1+\sum_{i=0}^{n}L_{i}+L_{n+1}

ce ci est égale à

Ln+3=L(n+1)+2=1+i=0n+1LiL_{n+3}=L_{(n+1)+2}=1+\sum_{i=0}^{n+1}L_{i}

ce qui prouve le Lemme.

Theorem 2.

Soit nn un entier positif satisfaisant 0nLk0\leq n\leq L_{k} pour k1k\geq 1, alors

n=0k1αiLin=\sum_{0}^{k-1}\alpha_{i}L_{i}

αi{0,1}\alpha_{i}\in\{0,1\} tels que

{αiαi+1=0 pour i0α0α2=0\left\{\begin{array}[]{l}\alpha_{i}\alpha_{i+1}=0\text{ pour }i\geq 0\\ \alpha_{0}\alpha_{2}=0\end{array}\right.

Cette représentation est unique.

Preuve. La preuve va ce décomposer en deux parties : existence et unicité de la représentation.

Existence : Supposons que nn a aussi cette représentation n=0k1γiLin=\sum_{0}^{k-1}\gamma_{i}L_{i} avec γi{0,1}\gamma_{i}\in\{0,1\}, γiγi+1=0\gamma_{i}\gamma_{i+1}=0 et γ0γ2=0\gamma_{0}\gamma_{2}=0.

Supposons pour une preuve par contradiction que les deux représentations ne sont pas identiques,

0|γiαi|0\sum_{0}^{\infty}\left|\gamma_{i}-\alpha_{i}\right|\neq 0

alors, soit kk la plus grande valeur de ii tel que γiαi\gamma_{i}\neq\alpha_{i}. Plus précisément k2k\geq 2, et comme γkαk\gamma_{k}\neq\alpha_{k}, on peut supposer, sans perte de généralité, que αk=1,γk=0\alpha_{k}=1,\gamma_{k}=0.

Pour un mnm\leq n,

m=0kαiLi=0k1γiLi, avec αk=1m=\sum_{0}^{k}\alpha_{i}L_{i}=\sum_{0}^{k-1}\gamma_{i}L_{i},\text{ avec }\alpha_{k}=1

Alors

0kαiLiLk\sum_{0}^{k}\alpha_{i}L_{i}\geq L_{k}

à partir des contraintes sur les coefficients (γi)\left(\gamma_{i}\right),

0k1γiLiLk1+Lk3++L1,2(k)=Lk1\sum_{0}^{k-1}\gamma_{i}L_{i}\leq L_{k-1}+L_{k-3}+\ldots+L_{1,2}(k)=L_{k}-1

Ainsi mLkm\geq L_{k} tant que mLk1m\leq L_{k}-1, contradiction.

Unicité : Supposons que nn à deux représentations

n=0kβiLi=0k1γiLin=\sum_{0}^{k}\beta_{i}L_{i}=\sum_{0}^{k-1}\gamma_{i}L_{i} (1)

βi,γi{0,1}\beta_{i},\gamma_{i}\in\{0,1\} tel que βk=γm=1,βi+βi+10\beta_{k}=\gamma_{m}=1,\beta_{i}+\beta_{i+1}\neq 0. Pour 0ik20\leq i\leq k-2 :

β0+β20,γi+γi+10\beta_{0}+\beta_{2}\neq 0,\gamma_{i}+\gamma_{i+1}\neq 0

et pour 0im20\leq i\leq m-2

γ0+γ20\gamma_{0}+\gamma_{2}\neq 0

Sans perte de généralité, on prend mk2m\geq k\geq 2. Si m>km>k alors la représentation à droite en (1) avec les contraintes de constantes implique

n{Lm+Lm2++L2+L1=Lm+1Lk+2 (m pair) Lm+Lm2++L3+L1+L0=Lm+1Lk+2 (m impair) n\geq\left\{\begin{array}[]{l}L_{m}+L_{m-2}+\ldots+L_{2}+L_{1}=L_{m+1}\geq L_{k+2}\quad\text{ (m pair) }\\ L_{m}+L_{m-2}+\ldots+L_{3}+L_{1}+L_{0}=L_{m+1}\geq L_{k+2}\quad\text{ (m impair) }\end{array}\right.

mais

n=0kβiLi0kLi=Lk+21n=\sum_{0}^{k}\beta_{i}L_{i}\leq\sum_{0}^{k}L_{i}=L_{k+2}-1

contradiction. Donc m=km=k dans (1).

4 Méthode de la décomposition de Zeckendorf

Pour décomposer un entier xx de la forme de Zeckendorf x=r=1erFrx=\sum_{r=1}^{\infty}e_{r}F_{r} il suffit de suivre les étapes suivantes :

  1. 1.

    Trouver le plus grand nombre de Fibonacci FrxF_{r}\leq x;

  2. 2.

    Effectuer la soustraction X=xFrX=x-F_{r}; affecter un ’1’ à ere_{r} et conserver ce coefficient;

  3. 3.

    Affecter XX à xx et répéter les étapes 1 et 2 jusqu’à avoir un XX nul;

  4. 4.

    Affecter des 0 aux eie_{i}0<i<r0<i<r et ei1e_{i}\neq 1.

Le résultat de cette décomposition est : un vecteur de rr éléments qui contient les coefficients ere_{r} de la décomposition.

5 Résultats obtenus.
Généralisation du Théorème de Zeckendorf

Pour généraliser le Théorème de Zeckendorf, ces deux Lemmes sont essentiels dans la preuve .

Lemma 4.
r=0k2r=2k+11\sum_{r=0}^{k}2^{r}=2^{k+1}-1
Lemma 5.

Soit (gn)\left(g_{n}\right) une suite de Fibonacci généralisé d’ordre kk, alors pour tout entier i,gi+1(k)<i,g_{i+1}^{(k)}< 2gi(k)2g_{i}^{(k)}.

Preuve. Par la récurrence de Fibonacci on a :

2gi(k)=gi(k)+gi1(k)+gi2(k)++gi(k1)(k)+gik(k)2g_{i}^{(k)}=g_{i}^{(k)}+g_{i-1}^{(k)}+g_{i-2}^{(k)}+\ldots+g_{i-(k-1)}^{(k)}+g_{i-k}^{(k)}

Ceci implique que

2gi(k)=gi+1(k)+gik(k)2g_{i}^{(k)}=g_{i+1}^{(k)}+g_{i-k}^{(k)}

aussi

gi+1(k)<2gi+1(k)g_{i+1}^{(k)}<2g_{i+1}^{(k)}

Maintenant, On va prouver un théorème analogue au tour de la représentation de Zeckendorf pour les suites de Fibonacci d’ordre kk.

Theorem 3.

Considérons l’ensemble des suites recurrentes linéaires d’ordre k(Un(k))nk\left(U_{n}^{(k)}\right)_{n} satisfaisant la récurrence de Fibonacci généralisée d’ordre kk telles que U0(k)<U1(k)<<Uk2(k)<U_{0}^{(k)}<U_{1}^{(k)}<\ldots<U_{k-2}^{(k)}< Uk1(k)U_{k-1}^{(k)}. Dans cet ensemble il existe une unique suite recurrente linéaire (Un)\left(U_{n}\right) d’ordre kk généralisé tel que pour tout entier positif nn on a une unique représentation de Zeckendorf d’ordre kk.

Preuve. En premier temps, on va démontrer par récurrence l’existence d’une unique représentation de Zeckendorf d’ordre kk pour tout entier positif mm. Il est claire que m,0m2k1\forall m\in\mathbb{N},0\leq m\leq 2^{k}-1.

La représentation des entiers xx tel que 0m2k20\leq m\leq 2^{k}-2 correspond à la représentation en binaire de ces nombres. Par le lemme1 20+21++2k1=2k12^{0}+2^{1}+\ldots+2^{k-1}=2^{k}-1, donc la représentation de 2k12^{k}-1 est gk(k)g_{k}^{(k)}.

Supposons que pour tout jj tel que 0jx0\leq j\leq x il existe une unique représentation de Zeckendorf d’ordere kk de xx. Soit ii le plus grand entier tel que gi(k)xg_{i}^{(k)}\leq x. On sait que ce ii existe car les termes de (gn)\left(g_{n}\right) sont croissantes. Soit xgi(k)=ga1(k)+ga2(k)++gar(k)x-g_{i}^{(k)}=g_{a_{1}}^{(k)}+g_{a_{2}}^{(k)}+\ldots+g_{a_{r}}^{(k)} une unique représentation de xgi(k)x-g_{i}^{(k)}, alors il existe une représentation de x=gi(k)+ga1(k)+ga2(k)++gar(k)x=g_{i}^{(k)}+g_{a_{1}}^{(k)}+g_{a_{2}}^{(k)}+\ldots+g_{a_{r}}^{(k)}. Cette représentation des de Zeckendorf d’ordre kk si r<k1r<k-1. Maintenant, supposons que rk1r\geq k-1. On peut poser a1>a2>>ara_{1}>a_{2}>\ldots>a_{r}. On va montrer que i>a1i>a_{1}. Si i<a1i<a_{1} alors a1a_{1} est le plus grand entier tel que ga1(k)xg_{a_{1}}^{(k)}\leq x contradiction car ii est le plus grand entier tel que ga1(k)xg_{a_{1}}^{(k)}\leq x. Supposons que i=a1i=a_{1}, alors x=gi(k)+ga1(k)+ga2(k)++gar(k)x=g_{i}^{(k)}+g_{a_{1}}^{(k)}+g_{a_{2}}^{(k)}+\ldots+g_{a_{r}}^{(k)}, le lemme 2 nous dis que cette somme est plus grande que gi(k)g_{i}^{(k)} donc gi+1(k)>xg_{i+1}^{(k)}>x. Alors gi(k)+ga1(k)+ga2(k)++gar(k)g_{i}^{(k)}+g_{a_{1}}^{(k)}+g_{a_{2}}^{(k)}+\ldots+g_{a_{r}}^{(k)} est une représentation de Zeckendorf d’ordre kk de xx. Supposons qu’il existe une autre représentation de Zeckendorf d’ordre kk de xx qui ne contient pas gig_{i}, alors la valeur maximale de cette représentation est

F(i)=1jikjgij(k)F(i)=\sum_{\begin{subarray}{c}1\leq j\leq i\\ k\nmid j\end{subarray}}g_{i-j}^{(k)}

On utilise une récurrence sur ii pour démontrer F(i)=gi1<xF(i)=g_{i}-1<x pour tout ii. Par le lemme 1 , on sait que c’est vrai pour le cas de la basse ik1i\leq k-1. Supposons que iki\geq k et que F(l)=gl(k)1F(l)=g_{l}^{(k)}-1 pour tout l<il<i. En particulier, Fik1F_{i-k}-1,

Fi\displaystyle F_{i} =gi(k)+gi1(k)+gi2(k)++gi(k1)(k)+F(ik)\displaystyle=g_{i}^{(k)}+g_{i-1}^{(k)}+g_{i-2}^{(k)}+\ldots+g_{i-(k-1)}^{(k)}+F(i-k)
=gi(k)gik(k)+(gik(k)1)\displaystyle=g_{i}^{(k)}-g_{i-k}^{(k)}+\left(g_{i-k}^{(k)}-1\right)
=gi(k)1<x.\displaystyle=g_{i}^{(k)}-1<x.

donc la représentation de Zeckendorf d’ordre kk est unique. On montre maintenant l’unicité de (gn)\left(g_{n}\right). Supposons pour un ordre kk arbitraire, il existe une autre suite de Fibonacci généralisé (hn)\left(h_{n}\right) avec h0<h1<<hk1h_{0}<h_{1}<\ldots<h_{k-1} tel que chaque entier positif xx à une unique représentation de Zeckendorf d’ordre kk qui respecte (hn)\left(h_{n}\right). Alors il reste au moins un entier qq dans l’intervalle [0,k1][0,k-1] tel que gqhqg_{q}\neq h_{q}. Si hq<gqh_{q}<g_{q} alors hqh_{q} a plus qu’une représentation de Zeckendorf d’ordre kk dans (hn)\left(h_{n}\right). Les deux représentations sont hqh_{q} et la représentation en binaire de hph_{p} dans h0,h1,,hq1h_{0},h_{1},\ldots,h_{q-1}. Si hp>gqh_{p}>g_{q} alors 2q2^{q} n’a pas une représentation de Zeckendorf d’ordre kk dans (hn)\left(h_{n}\right). Comme hq>gq(k)=2q;2qh_{q}>g_{q}^{(k)}=2^{q};2^{q} a aucune représentation. Donc notre conjoncture que (hn)\left(h_{n}\right) existe est fausse et (gn)\left(g_{n}\right) est unique.

6 Conclusion

La Généralisation du Théorème de Zeckendorf ne doit pas rester plus qu’une curiosité. Dans le futur recherche, nous prévoyons d’étudier les applications de nos résultats à d’autres domaines de mathématiques telles que les codes correcteurs d’erreurs.

References

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